Les projets pour ce trimestre/The projects for this term
Le jardin poétique/Poetic garden |
Pourquoi la poésie ? J'aime les mots, les sons, le rythme, le langage. J'aime être encore surprise et perdue dans ma propre langue. J'aime qu'elle me déroute et m'emmène sans cesse sur des routes de traverse. J'aime que des hommes aient eu l'idée de s'en servir pour écrire de la poésie... La poésie, ce monde si méconnu, trop empreint de... de quoi ? De... je ne trouve pas les mots... Voilà, je suis perdue dans ma propre langue ! Le mot m'échappe, se cache quelque part pour que je parte à sa recherche, pour que je précise ma pensée ! Les mots des autres arrivent parfois pour nous sauver de ce vertige : "ringarde, dépassé, désuète ou carrément inutile la poésie ?" nous demande Jean Pierre Siméon dans son livre intitulé "La vitamine P, La poésie, pourquoi, pour qui, comment ? " et je continue avec lui car ses mots sont mes mots en cet instant, "je pense, à l'inverse, qu'elle est le ferment de l'avenir et que nous en avons aujourd'hui un besoin vital. Car il n'y aura pas d'avenir humain sans l'humain... Or, plus encore que les équilibres économique et financier, ce qui est en péril dans notre société, c'est l'humain, autrement dit ce qui fonde notre humanité : une conscience ouverte, la relation confiante à l'autre, la volonté d'un mieux-être individuel et collectif. La poésie est cette école d'humanité. Elle est à la portée de tous, l'occasion d'une compréhension dynamique du monde qui nous entoure et du monde que chacun est à lui-même." Merci Mr Siméon. Nous avons travaillé un poème d'Henri Michaux, Le Grand Combat. Ce poème est en grande partie écrit avec des mots qui n'existent pas, seuls les sons et le rythme font sens. Oh, frayeur de leur première lecture, une sorte de désespoir a jailli dans leurs yeux, la peur du manque de vocabulaire, la peur de ne pas comprendre, pourquoi tant de mots inconnus ! Et puis, je leur ai lu... Ils ont compris, bien sûr qu'ils ont compris. Mais ils n'ont pu s'empêcher quelques instants encore de chercher dans les mots un sens qui n'existait pas. Les sonorités ne leur suffisaient pas. Ils s'étonnaient eux-mêmes, comment pouvaient-ils comprendre des mots qui n'existent pas ? La magie des sonorités, du rythme et le talent de l'auteur ! Lorsqu'ils se sont laissés aller, lorsqu'ils ont arrêté d'avoir peur, le sens s'est enfin révélé par les sons... Alors des interprétations ont jailli, des histoires se sont emparées de ces mots sans définition dans le Larousse... Mes apprentis-acteurs se sont laissés guider par les sonorités, ils ont inscrit dans ces sons leurs propres émotions, ils ont lu avec leur propre vécu ses mots vides et des histoires sont nées. Oh que j'aime ces moments ! Les mots d'une langue ne sont pas grand chose sans l'émotion, l'histoire ou la valeur qu'on leur donne. La poésie est partout, il suffit d’ouvrir un oeil un peu différent, de laisser sa tête et son coeur travailler ensemble, pour faire d’un parapluie ou d’un chapeau une oeuvre poétique. Elle est accessible à tous, petits et grands, en parlant directement au coeur quelque soit sa langue. | Why poetry? I love words, sounds, rhythms, languages. I love being time and time again surprised and lost in my own language. I love that it takes me off track before taking me on new roads. I love that men had the idea of using it to write poetry... Poetry, still and forever an unknown world, too imprinted of... Of what? Of... I don't find the words... Here we go, I am lost in my own language ! The word won't come to my mind, it's hidden somewhere so I go look for it, so I get a more precise thought! Words from others sometimes arrive to save us from this vertigo: "ringarde, dépassé, désuète or completely useless poetry?" Jean Pierre Simeon asks in his book "La vitamine P, La poésie, pourquoi, pour qui, comment?" and I continue with him because his words in this instant, "je pense, à l'inverse, qu'elle est le ferment de l'avenir et que nous en avons aujourd'hui un besoin vital. Car il n'y aura pas d'avenir humain sans l'humain... Or, plus encore que les équilibres économique et financier, ce qui est en péril dans notre société, c'est l'humain, autrement dit ce qui fonde notre humanité : une conscience ouverte, la relation confiante à l'autre, la volonté d'un mieux-être individuel et collectif. La poésie est cette école d'humanité. Elle est à la portée de tous, l'occasion d'une compréhension dynamique du monde qui nous entoure et du monde que chacun est à lui-même." Thank you Mr Siméon. I have worked on a poem from Henri Michaux, Le Grand Combat. This poem is in big part written with words that don't exist, only the sounds and rhythms makes sense. Oh, scary on the first read, a sort of despair appeared in their eyes, the worry of lack of vocabulary, the worry of not understanding, why so many unknown words! And then I read it to them... They understood, of course they understood. But they couldn't help themselves they had to look in the words for some inexistant meaning. They surprised themselves, how could they understand words that don't exist? The magic of sounds, of rhythms and the talent of this author! When they finally let go, when they stopped being afraid, the meaning finally revealed itself by sounds... So interpretations appeared, stories took over the words with no definition in the Larousse... My actors learners let themselves be guided by sounds, they wrote in those words their own emotions, they read with their own memories these empty words and stories were born. Oh how much I love these moment! he words of a language are not much without emotion, the story or value that we give them. Poetry is everywhere, we just have to open our eyes, letting our head and heart to work together to make an umbrella or a hat a poetical work. It is accessible to all, young and old, speaking directly to the heart, whatever its language. |
Le grand combat - Henri Michaux
Il l’emparouille et l’endosque contre terre ;
Il le rague et le roupète jusqu’à son drôle ;
Il le partiel et le libuque et lui baruffle les ouillais ;
Il le tocarde et le marmine,
Le manage race à ri et ripe à ra.
Enfin il l’écorcobalisse.
L’autre hésite, s’espudrine, se délaisse, se torse et se ruine.
C’en sera bientôt fini de lui ;
Il se reprise et s’emmargine… mais en vain
Le cerceau tombe qui a tant roulé.
Abrah ! Abrah ! Abrah !
Le pied a failli !
Le bras a cassé !
Le sang a coulé !
Fouille, fouille, fouille,
Dans la marmite de son ventre est un grand secret
Mégères alentour qui pleurez dans vos mouchoirs ;
On s’étonne, on s’étonne, on s’étonne
Et vous regarde,
On cherche aussi, nous autres, le Grand Secret.
Il le rague et le roupète jusqu’à son drôle ;
Il le partiel et le libuque et lui baruffle les ouillais ;
Il le tocarde et le marmine,
Le manage race à ri et ripe à ra.
Enfin il l’écorcobalisse.
L’autre hésite, s’espudrine, se délaisse, se torse et se ruine.
C’en sera bientôt fini de lui ;
Il se reprise et s’emmargine… mais en vain
Le cerceau tombe qui a tant roulé.
Abrah ! Abrah ! Abrah !
Le pied a failli !
Le bras a cassé !
Le sang a coulé !
Fouille, fouille, fouille,
Dans la marmite de son ventre est un grand secret
Mégères alentour qui pleurez dans vos mouchoirs ;
On s’étonne, on s’étonne, on s’étonne
Et vous regarde,
On cherche aussi, nous autres, le Grand Secret.
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Short tour in words and images of a workshop "French drama for adults!
Les sentiments en image
Evelyne Wilwerth
La colère à des lèvres rouge sang
La mélancolie erre sur la grève
La joie fait tournoyer ses longues jupes
La jalousie se griffe le visage
Le désespoir s’effondre sur son lit
Le bonheur gravit l’échelle du ciel
La tristesse enfile une robe grise
L’espoir s’élance en ouvrant grand les bras
La peur grelotte dans son manteau pâle
Et moi je savoure l’instant vibrant
Evelyne Wilwerth
La colère à des lèvres rouge sang
La mélancolie erre sur la grève
La joie fait tournoyer ses longues jupes
La jalousie se griffe le visage
Le désespoir s’effondre sur son lit
Le bonheur gravit l’échelle du ciel
La tristesse enfile une robe grise
L’espoir s’élance en ouvrant grand les bras
La peur grelotte dans son manteau pâle
Et moi je savoure l’instant vibrant
Photos: ondaphotography
Without respiration no sound, well okay no life either. But this "lapalissade*" is nonetheless very important to underline. Becoming aware of the importance of respiration can really help accelerate your learning of French. So why?
| Sans respiration pas de sons, bon d'accord pas de vie non plus. Mais cette lapalissade* est pourtant très importante à souligner. Prendre conscience de l'importance de la respiration peut vous aider à accélérer grandement votre apprentissage du français. Alors pourquoi ?
|
*Truth of a simple evidence. *Vérité d'une évidence niaise.
ProsodyProsody is the rhythm and intonation of an idiom. In French we talk in rhythmic groups. The accent lies on the last syllable of this group and the respiration is also layered on all the syllables. In English, the accentuation is on the words and it can move depending on the sense that we wish to give, the message. Only one syllable can hold a big part of the respiratory energy. A very simple example to become conscious of it: listen to this word on google translation: Fantastic. Try to say it in English then in French, whilst focusing on your respiration... It's impressive isn't it? | ProsodieLa prosodie c'est le rythme et l'intonation d'une langue. En français nous parlons par groupe rythmique. L'accent se porte sur la dernière syllabe de ce groupe et la respiration se répartie également sur toutes les syllabes. En anglais, l'accentuation est sur les mots et il peut se déplacer en fonction du sens que l'on souhaite donner au message. Une seule syllabe peut porter une grande partie de l'énergie respiratoire. Un exemple très simple pour en prendre conscience: écoutez ce mot sur google translation: Fantastic. Essayez de le dire en anglais puis en français en vous concentrant sur votre respiration... C'est impressionnant non ? |
Stress
Speaking in a classroom, speaking for an exam, or simply speaking to ask for direction, can be stressful in our own language so in a language that we do not master, it can really rapidly become a major stress. Our heartbeat accelerates, our blood vessels tighten, our body stiffened, our breathing gets heavier. If you have in memory a little stock of respiratory exercices, you could rapidly rediscover your quasi-normal state thanks to a supplement of oxygen that will be welcome to free your brain. | Parler dans un salle de classe, parler pour son examen ou tout simplement parler pour demander son chemin peut être très stressant dans notre propre langue alors dans une langue que l'on ne maîtrise pas, ça peut très vite devenir un stress majeur. Nos battements cardiaques s'accélèrent, nos vaisseaux sanguins se resserrent, notre corps se raidit, notre respiration s'alourdit. Si vous avez en mémoire un petit stock d'exercices respiratoires, vous pourrez très rapidement retrouver votre état quasi-normal grâce à un supplément d'oxygène qui sera bienvenu pour libérer votre cerveau. |
Blackout / Trou de mémoire
Who has never lived that? In the middle of a phrase, black out... nothing anymore... emptiness... Impossible to remember the word, or even the idea. Panic! And yet we know this word, it's a simple word that we have used a billion times before, but no... nothing to be done. Memory lapse! Often linked to a certain deficit of concentration - the conscious respiration could get you out of trouble! First stage before recovering memory: calm down, loosen up... Easy to say but not so easy to do! | Qui n'a jamais vécu ça ? En plein milieu d'une phrase, trou noir... plus rien... le vide... le gouffre... Impossible de retrouver le mot, ni même l'idée. Panique ! Et pourtant on le connait ce mot, c'est un mot simple qu'on a employé des dizaines de fois, mais non... rien à faire. Trou de mémoire ! Souvent lié à un certain déficit de concentration la respiration consciente pourra vous sortir d'affaire ! Première étape avant de retrouver ses esprits : se calmer, se détendre... Facile à dire mais pas si facile à faire ! |
Giggling / Fou-rire
A slip of tongue, crossing looks, an image that crosses your mind and here we go... Giggling. It appears untidy in a classroom or during an exam or in the middle of a conference, or again in the raw middle of a show! This terrible laugh very often has a nervous origin like a lot of little sniggering. Your organism is simply in the process of discharging a tension too strong. The laugh appeases! (by secreting endorphine, natural hormone very close to morphine). But what predicament in certain situations! How to rapidly remedy that? I am sure that you have guessed it... Respiration... Magical respiration! That blow that we forget and that can do so much! Start by closing your eyes for however much time you need, focus on your breathing. If you need more, inspire* generously and breath out with the mouth open letting the sound going with... Relax your muscles, extend the back or your neck... A couple simple gestures can help you. However, to think about it you need to have some reflexes. By doing respiratory exercices regularly you can gain in confidence and presence and avoid many troubles. * I prefer the world inspire instead of breathe in because its double meaning is very interesting in this case. Inspire is introducing air into his lungs but also give rise to a thought, an emotion. | Une langue qui fourche, des regards qui se croisent, une image qui passe dans la tête et c'est parti... fou-rire. Ça fait désordre dans une salle de classe ou pendant un examen ou en pleine conférence, ou encore en plein milieu d'un spectacle ! Ce terrible rire a très souvent une origine nerveuse comme certain petits ricanements d'ailleurs. Votre organisme est tout simplement en train de se décharger d'une tension trop forte. Le rire apaise ! (en sécrétant de l'endorphine, hormone naturelle très proche de la morphine). Mais quel embarras dans certaines situations ! Comment remédier rapidement à ça? Je suis sûre que vous l'avez deviné... la respiration... Magique respiration ! Ce souffle qu'on oublie et qui peut tant ! Commencez par fermer les yeux quelques instants et concentrez vous sur votre respiration. Puis si nécessaire inspirer* généreusement, soufflez la bouche ouverte en laissant le son sortir avec... Détendez vos muscles, étirez votre nuque... Quelques gestes très simples peuvent vous aidez. Mais il faut y penser, il faut avoir ce réflexe. En faisant des exercices de respiration régulièrement vous pouvez gagner en confiance et en présence et éviter de nombreux troubles. *Remarquez le double sens de ce mot, inspirer: laisser l'air pénétrer dans ses poumons mais aussi laisser naître une idée, une émotion. |
Exercises will soon be available for PFT members.
Are you curious? A bit adventurous? Want to experience something different? Personally, I'm curious, a bit adventurous and I love off-piste! Walks off the beaten track are my favorite. We always share what one is, what one has experienced to transmit. My first experience of learning English has been disastrous. In France, in my childhood, bilingualism was not a topic of discussion (It is a bit more recently). I learned English at school with a teacher who I luckily forgot the name and face of, but unfortunately all the classes as well! This teacher only transmitted rejection! Why, how ... I do not know, all I know is that I hated this learning and of course this language. And I kept this feeling, inscribed somewhere in my body, this negative memory that I have spent much of my life with an almost zero level of English! It’s not easy these days not to speak this language. I spoke Spanish, it's not bad but ... I traveled a lot, to the delight of all, for my job then and again for my enjoyment, to satisfy my insatiable curiosity ... not easy to travel without being able to align a correct sentence in English. So I developed tricks to make myself understood, I have used and abused the Body language ;-) I got out, I made wonderful encounters without words ... but what frustration for the language lover that I am ... What more frustrating than staying at the surface of a relationship ... So of course when I had children, I have been particularly vigilant in their learning of a second language! The four are now bilingual and can speak properly in a third language. From my side, I waited to arrive here in Perth, only to attempt a reconciliation with the English language. I had the chance to meet Geoff, a wonderful teacher at TAFE, and I spent almost a year on the benches of his class! I will not deny that my blocking is so deep that there is a barrier that I cannot cross. And then I spent so much time in my language that I'm still not bilingual, but I can follow a conversation, write and go a little deeper than the surface! This is a great victory for me. But what interests me most in this adventure is this wonderful feeling of expanding the world. Learning a foreign language for me is looking at life from another angle, meet other ways of saying and being, it is expanding the soul ... In French the term “langue étrangère" is really interesting. Because there is “étrange” the strange, the unknown, the different ... Acting for that language is no longer "foreign" it is a way to unite. And some words have a much better flavour in one language than in another. I love when someone said to me, "Enjoy" and I do not want to translate it into French, it loses its taste for me ;-) Could not translate "saudade" Brazilian word that we must live to understand. Impossible to translate "con gusto" in Spanish Costa Rican ... in a “de rien” (nothing) that does not mean anything! Anyway ... every language has its treasures and I love passionately sharing mine … All this to reach you. If you're curious, a bit adventurous and want to try something different, this should interest you: Why do drama in French? In fact, there are so many reasons that I could not write all of them here! The first and most important to me is that you learn a language outside its home country. It's hard not to be immersed in the language you want to learn, it can quickly become tedious and a bit too academic. It is important to find pleasure in this learning, it is important to get out of this famous comfort zone, it's important to keep in the language one of its main purpose and value: communication. The classroom, I grant you is a must, you have to start somewhere, but unfortunately (and the teachers are the first to complain about it) the imperatives of programs and exams often prevent you from exploring the language to its fullest potential. And the oral aspect of the language is often left aside. Always the same ones talking in class, the strongest, the most extroverted, the fastest ... It takes time to start speaking, it's scary ... scary to make mistakes, scary to be wrong, scary to mispronounce ... That's why theater workshops can be a good addition to your learning. In the workshops there are no boundaries, limits, one enters a "magical" space where everything is possible, everything can be invented, everything can be lived. Entering a theater workshop is getting out of one’s comfort zone where one can now explore ... oneself, others, the world, languages ... A language is alive, and words need to live. If I told you ‘I love you’, I would only be saying empty words because I never liked English ;-) Of course I know what it means, but these words are empty shells. However, when I say ‘I am sorry, I do not understand ...’ oh my god, I say something I have felt before so the words just come along , they are meaningful and all my being accepts them ;-) A language is alive. Grammar, spelling, writing, it is important yes, but it can also block if you do not practice enough. How many of you can write properly, or read without much effort but when it comes to talking ... ouch ... it gets stuck! Your mind freezes, the words get tangled ... panic, nothing comes out or worst, it comes out all wrong! When I asked my students: "What do these workshops have brought you the most?" They all said: "we are not afraid of speaking anymore". What great progress, what a reward ... I will not detail you every step of this work and all their progress because everyone is different. But what is certain is that they have all found an extraordinary addition to their learning. They have all progressed through something different. For some, it is the breathing exercises that loosen deep blockings, for others it was the diction exercises, others it's the movement that liberated them, certain is learning texts by heart, others are the emotions in french ... in short there are so many possibilities ... The purpose of these workshops is not to become a bilingual actor, but to have fun with the language so that it becomes a source of pleasure :-) It's laughter from mistakes because mistakes are wonderful inspirations, it is playing with our bodies to release tensions, it is to take pleasure in being elsewhere, in the sacred spirit of the imagination ... The purpose of these workshops is to offer you the opportunity to practice French in a different way and help you meet "the French in you" ;-) The purpose of these workshops is to speak French! | Êtes-vous curieux ? Un peu aventureux ? Vous voulez vivre quelqu'un chose d'un peu différent ? Personnellement, je suis curieuse, un peu aventureuse et j'adore le hors piste ! Les ballades hors des sentiers battus sont mes préférées. On part toujours de ce que l'on est, de ce que l'on a vécu pour transmettre. Ma première expérience de l'apprentissage de l'anglais a été désastreuse. En France, dans mon enfance, le bilinguisme n'était pas un sujet de discussion (il l'est finalement depuis peu). J'ai appris l'anglais à l'école avec un prof dont j'ai, par chance, oublié le nom, le visage et malheureusement tous les cours ! Ce prof ne m'a transmis que rejet ! Pourquoi, comment... je ne sais pas, tout ce que je sais, c'est que j'ai détesté cet apprentissage. Et j'en ai gardé, inscrit quelque part dans mon corps, un souvenir si négatif que j'ai passé une grande partie de ma vie avec un niveau d'anglais quasi nul ! Pas facile de nos jours, de ne pas parler cette langue. Je parlais espagnol, c'est déjà pas mal mais... J'ai voyagé beaucoup, pour le plaisir d'abord, pour mon métier ensuite et puis encore pour mon plaisir, pour satisfaire ma curiosité insatiable... Pas facile de voyager autant sans pouvoir aligner une phrase correcte en anglais. Alors, j'ai développé des stratagèmes pour me faire comprendre, j'ai usé et abusé du Body language ;-) Je m'en suis sortie, j'ai fait des rencontres merveilleuses sans les mots mais... quelle frustration pour l'amoureuse du language que je suis... Quelle frustration que de rester toujours en surface d'une relation... Alors bien sûr, quand j'ai eu des enfants, j'ai été particulièrement vigilante à leur apprentissage de cette deuxième langue ! Les quatre sont aujourd'hui bilingues et peuvent s'exprimer correctement dans une troisième langue. De mon côté, j'ai attendu d'arriver ici, à Perth, pour finalement tenter une réconciliation avec l'anglais. J'ai eu la chance de rencontrer Geoff, un prof merveilleux à TAFE, et j'ai passé à peu près un an sur les bancs de sa classe ! Je ne vous cache pas que mon blocage est si profond qu'il y a une barrière que je n'arrive pas à franchir. Et puis je passe tant de temps dans ma langue que je ne suis toujours pas bilingue, mais je peux suivre une conversation, écrire et aller un peu plus loin que la surface ! C'est une grande victoire pour moi. Mais ce qui m'intéresse le plus dans cette aventure de l'autre langue, c'est cette sensation merveilleuse d'agrandir son monde. Apprendre une langue étrangère pour moi, c'est regarder la vie d'un autre angle, c'est rencontrer d'autres manières de dire et d'être, c'est élargir son âme... En français le terme de "langue étrangère" est vraiment intéressant il y a l'étrange, l'inconnu, la différence... Agir pour que cette langue ne soit plus "étrangère" c'est une façon de s'unir. Et puis, certains mots ont une saveur bien meilleure dans une langue que dans l'autre. J'aime quand quelqu'un me dit : "Enjoy", et je n'ai pas envie de le traduire en français, il perd de son goût pour moi ;-) Impossible de traduire "saudade" mot brésilien qu'il faut vivre pour le comprendre. Impossible de traduire : "con gusto" en espagnol Costaricien... en un "de rien" qui ne ressemble plus à rien ! Bref... chaque langue a ses trésors et j'aime passionnément partager la mienne... Tout ça pour en arriver à vous. Si vous êtes curieux, un peu aventureux et que vous voulez essayer quelque chose de différent, cette question devrait vous intéresser : Pourquoi faire du théâtre en français ? En fait, il y a tant de raisons que je ne saurais pas toutes les écrire ici ! La première et la plus importante selon moi, c'est que vous apprenez une langue en dehors de son pays d'origine. C'est dur de ne pas être baigné dans la langue que l'on souhaite apprendre, ça peut vite devenir fastidieux et un peu trop scolaire. C'est important de trouver du plaisir à cet apprentissage, c'est important de sortir de sa fameuse zone de confort, c'est important de garder au language une de ses valeurs principales : la communication. La salle de classe, je vous l'accorde est un passage obligé, il faut bien commencer quelque part, mais malheureusement (et les profs sont les premiers à s'en plaindre) l'impératif des programmes et des examens vous empêche souvent d'explorer la langue de différentes manières. Et l'oral est souvent le parent pauvre de votre apprentissage. Toujours les mêmes qui parlent en classe, les plus forts, les plus extravertis, les plus rapides... Ça prend du temps l'oral, ça fait peur souvent... peur de se tromper, peur de mal dire, de mal prononcer... Voilà pourquoi les ateliers de théâtre peuvent être un bon complément à votre apprentissage. Dans les ateliers il n'y a pas de frontières, de limites, on entre dans un espace "magique" ou tout est possible, tout peut s'inventer, tout peut se vivre. Entrer dans un atelier de théâtre c'est sortir de sa zone de confort pour partir à la découverte de... de soi, des autres, du monde, de la langue... Une langue c'est vivant, et les mots ont besoin d'un vécu. Si je vous dit : "I love you", je ne dirais que des mots vides parce que je n'ai jamais aimé en anglais ;-) Bien sûr je sais ce que ça veut dire, mais ces mots sont des coquilles vides. En revanche, quand je dis : "I am sorry, I don't understand..." oh my God, je dis quelque chose que j'ai tant ressenti que les mots arrivent tout seul, ils sont forts de sens et tout mon être les comprend ;-) Une langue c'est vivant, et la grammaire, l'orthographe, l'écriture c'est important oui, mais ça peut bloquer aussi si vous ne pratiquez pas assez. Combien d'entre vous peuvent écrire correctement, ou lire sans trop d'effort mais dès qu'il s'agit de parler... ouille... ça coince ! Votre esprit se bloque, les mots s'emmêlent... panique, plus rien ne sort ou pire, ça sort tout de travers ! Quand j'ai demandé à mes élèves : "Qu'est-ce que ces ateliers vous ont apporté de plus fort ?" Ils ont tous répondu : "on a plus peur de parler". Quel grand progrès, quelle récompense... Je ne vais pas vous détailler toutes les étapes de ce travail et tout leur progrès parce que chacun est différent. Mais ce qui est sûr c'est qu'ils ont tous trouvé un complément extraordinaire à leur apprentissage. Ils ont tous progressé grâce à quelque chose de différent. Pour certain, ce sont les exercices de respiration qui ont décoincer des blocages profonds, pour d'autres ça a été les exercices de diction, d'autres c'est le mouvement qui les a libérés, certain c'est l'apprentissage des textes par coeur, d'autres encore ce sont les émotions ressenties en français... bref il y a tant de possibilités... Le but de ces ateliers n'est pas de devenir un acteur bilingue, mais bien de s'amuser avec la langue pour qu'elle devienne une source de plaisir :-) C'est rire de ses erreurs parce que les erreurs sont de merveilleuses sources d'inspiration, c'est jouer avec son corps pour le libérer de ses tensions, c'est prendre plaisir à être ailleurs, dans la bulle sacrée de l'imagination... Le but de ces ateliers c'est de vous offrir la possibilité de pratiquer le français d'une autre façon et vous aider à rencontrer "le français qui est en vous" ;-) Le but de ces ateliers c'est de parler français ! |
Approximate English version Why do drama? Furthermore, why do drama in French? These are two questions that deserve a book ;-) To get to the point and answer the first, I would say a drama workshop is an exceptional exploration of life. We bring on stage what we learn in life and we bring in life what we learn in drama ... as a sort of communicating vase which grows! What happens during training? We breathe, we move, we talk, we are excited or angry, we meet, we love or hate ... well ... nothing more than in life! We breathe ... actually every single day since our first, and breathing is something so obvious that we never think about it (unless to do yoga, to be a great athlete or about to to give birth). And yet, how to calm down before an exam, how to reactivate our memory in case of panic, how to calm a laugh, how to channel various energies, how to fight against some pain, how to focus calmly, how to clearly be heard ... BREATHING. The cornerstone of all drama work. First part of the workshop. We move ... yes of course we move all the time in life, we run, we come and go, we do our morning jogging, shopping, cleaning and what not ... but do we stop often to feel a particular muscle stiffen, a particular joint stuck? Do we have the time in real life to listen to what our body has to say? How to release these tensions before taking conscience? How to find the right rhythm, stay calm even under pressure, calm the beating foot under the table, relax the hands writhing anguish? How to help our body to express the positive of our personality? Helping our mind thanks to our bodies? Second part of the workshop. We speak ... yes, in life we talk, we talk, we talk ... but in drama, we have to know how to listen. Listen to your partner, listen to your body, listen to your voice, listen to the public, listen to your breathing, listen to your emotions, listen to your energy ... When you know how to listen, you know how to speak. And above all, in drama classes we like words, even those we do not say. So we learn not to be afraid of them, we learn to laugh, we learn to say them anyway. We dissect it with tenderness! A word that wanders everywhere, it is not just between the teeth. Try to scream, all curled up in yourself. Have fun creating a dispute with the only insult the vocabulary of the garden, I swear ... It's very funny ... Third part of the workshop. Emotion, anger, love, hate, meet with ... Part Four ... shh ... this is secret, you must be initiated ;-) Tempted? Come try :-) Next post: Why do drama in French ! | Pourquoi faire du théâtre ? Et plus encore, pourquoi faire du théâtre en français ? Voilà deux questions qui mériteraient bien un livre ;-) Pour aller à l'essentiel, et répondre à la première, je dirais qu'un atelier théâtre est un lieu exceptionnel d'exploration de la vie. On amène sur la scène ce que nous a appris la vie et on rapporte dans la vie ce que nous a appris le théâtre... comme une sorte de vase communiquant qui fait grandir l'un et l'autre ! Que fait-on pendant un training ? On respire, on bouge, on parle, on est ému ou en colère, on se rencontre, on s'aime ou se déteste... bref... Rien de plus que dans la vie! On respire... effectivement tous les jours depuis le premier, et respirer est une chose tellement évidente que l'on n'y pense jamais (à moins de faire du yoga, d'être un grand sportif ou d'être sur le point d'accoucher). Et pourtant, comment se calmer avant un examen, comment réactiver sa mémoire en cas de panique, comment calmer un fou rire, comment canaliser différentes énergies, comment lutter contre certaines douleurs, comment se concentrer sereinement, comment clairement se faire entendre... RESPIRATION. Clé de voute de tout le travail théâtral. Première partie de l'atelier. On bouge... oui bien sûr on bouge tout le temps dans la vie, on court, on va on vient, on fait notre jogging du matin, les courses, le ménage et que sais-je... mais nous arrêtons-nous souvent pour sentir tel ou tel muscle se raidir, telle ou telle articulation se coincer ? Avons-nous le temps dans la vraie vie d'écouter tout ce que notre corps a à nous dire ? Comment relâcher toutes ces tensions avant d'en prendre conscience ? Comment trouver le bon rythme, rester tranquille même sous pression, calmer le battement du pied sous la table, détendre les mains qui se tordent d'angoisse ? Comment aider notre corps à exprimer le positif de notre personnalité ? Comment aider notre mental grâce à notre corps ? Deuxième partie de l'atelier. On parle... oui, dans la vie on parle, on parle, on parle...mais au théâtre, il faut surtout savoir écouter. Écouter son partenaire, écouter son corps, écouter sa voix, écouter le public, écouter sa respiration, écouter ses émotions, écouter son énergie... Quand on sait écouter, on sait parler. Et puis, aussi, au théâtre on aime les mots, même ceux qui ne se disent pas. Alors on apprend à ne pas en avoir peur, on apprend à en rire, on apprend à les dire de toutes les façons. On les dissèque avec tendresse ! Un mot ça se ballade partout, c'est pas juste entre les dents. Essayez donc de crier, tout recroquevillé sur vous même. Amusez vous à créer une dispute avec pour seule injure le vocabulaire du potager, je vous assure... C'est très drôle... Troisième partie de l'atelier. Ému, colère, aimer, détester, se rencontrer... Quatrième partie... chut... ça c'est secret, il faut être initié;-) Ça vous tente. Venez essayer :-) Prochain billet : Pourquoi faire du théâtre en français ! |
Et voilà Antigone, s'est fini ! Le théâtre est vidé, le décor est plié, les bouchons de champagne ont sautés, les comptes sont faits, plus de 450 personnes en deux jours, merci à tous, français et australiens... Tout le monde est maintenant reparti dans sa vie de tous les jours ! Les gens que j'ai croisés à la sortie était heureux, j'espère que ceux que je n'ai pas croisés, l'étaient aussi. Faire du théâtre amateur, c'est faire du théâtre par amour... J'aime tellement partager ce bonheur.
Fermer le théâtre, c'est pour moi, comme fermer un bon livre. J'aimerais bien prolonger un peu, alors je ralenti la lecture, je déguste les mots... j'économise mon plaisir... et puis je n'en peux plus ! J'ai tellement envie de connaître la fin mais... en même temps, je ne veux pas que ça finisse ! Grrr... Terrible dilemme... Je fini toujours par craquer, sur mon front un panneau : attention zone active, ne traversez sous aucun prétexte ! En gros, je ne vois plus personne, ne parle plus à personne, le téléphone ne sonne plus, il n'y a plus ni jour ni nuit... il n'y a plus que cette histoire qui m'emmène... et si mes enfants ont le malheur d'avoir faim, et bien qu'ils se débrouillent, JE SUIS EN TRAIN DE DÉVORER LA FAIM (oups lapsus dactylographique) LA FIN de mon livre...
Alors dans le silence de cette fin, quand tous les mots se sont tus, quand on ne peut plus faire autrement que de fermer le livre, il y a ce grand vide, cette fin comme une petite mort, ce moment entre deux... si étrange... plus tout à fait ici et pas encore ailleurs... Alors vite, vite... je pense goulûment au prochain livre, au prochain spectacle... à celui que je vais choisir ou qui me choisira... je marche dans les rayons de ma librairie intérieure ou bien je cours jusqu'au Forum... le Van du livre ne s'est encore jamais posé devant chez moi malheureusement, je devrais peut-être leur souffler l'idée, la vue est très belle ;-) et c'est reparti... ma tête est déjà pleine de la suite... chut...
Approximative translation ;-)
Here, we are, that Antigone has finished! The theatre is empty, the stage is folded, champagne corks were skipped, the accounts are made, more than 450 people in two days, thank you ... and everyone departed in his everyday life! People I've met at the exit was happy, I hope those I have not crossed, were too. Making amateur theatre is to do theatre for love ... I just love to share that happiness.
Closing the theatre is like closing a book. I would like to extend a bit, so I slowed the reading, I savored the words ... I save my pleasure ... and then I can no more! I want so much to know the end ... but at the same time, I do not want it to end! Grrr ... Terrible dilemma ... I always crack, a sign on my forehead: "Beware, active zone, not cross under any circumstances!" Basically, I do not see anyone, not talking to anyone, the phone does not ring, it is neither day nor night ... a story takes me ... and if my children have the misfortune to be hungry, they have to find a way to eat, I am devouring tHE END of my book ...
Then in the silence of this, when all the words are silent, when you have no other choice than to close the book, there's this huge void, this end as a little death, this time between two... Strange ... no more here and not elsewhere ... So! Quick, quick ... I think greedily the next book, the next show ... the one I'll choose or choose me ... I walk in the rays of my inner bookstore or I run to the Forum ... French Book on Wheels has unfortunately never posed in front of my house, I probably should blow them this idea, the view is beautiful ;-) Go again ... my head is already full of more ... shh ...
Fermer le théâtre, c'est pour moi, comme fermer un bon livre. J'aimerais bien prolonger un peu, alors je ralenti la lecture, je déguste les mots... j'économise mon plaisir... et puis je n'en peux plus ! J'ai tellement envie de connaître la fin mais... en même temps, je ne veux pas que ça finisse ! Grrr... Terrible dilemme... Je fini toujours par craquer, sur mon front un panneau : attention zone active, ne traversez sous aucun prétexte ! En gros, je ne vois plus personne, ne parle plus à personne, le téléphone ne sonne plus, il n'y a plus ni jour ni nuit... il n'y a plus que cette histoire qui m'emmène... et si mes enfants ont le malheur d'avoir faim, et bien qu'ils se débrouillent, JE SUIS EN TRAIN DE DÉVORER LA FAIM (oups lapsus dactylographique) LA FIN de mon livre...
Alors dans le silence de cette fin, quand tous les mots se sont tus, quand on ne peut plus faire autrement que de fermer le livre, il y a ce grand vide, cette fin comme une petite mort, ce moment entre deux... si étrange... plus tout à fait ici et pas encore ailleurs... Alors vite, vite... je pense goulûment au prochain livre, au prochain spectacle... à celui que je vais choisir ou qui me choisira... je marche dans les rayons de ma librairie intérieure ou bien je cours jusqu'au Forum... le Van du livre ne s'est encore jamais posé devant chez moi malheureusement, je devrais peut-être leur souffler l'idée, la vue est très belle ;-) et c'est reparti... ma tête est déjà pleine de la suite... chut...
Approximative translation ;-)
Here, we are, that Antigone has finished! The theatre is empty, the stage is folded, champagne corks were skipped, the accounts are made, more than 450 people in two days, thank you ... and everyone departed in his everyday life! People I've met at the exit was happy, I hope those I have not crossed, were too. Making amateur theatre is to do theatre for love ... I just love to share that happiness.
Closing the theatre is like closing a book. I would like to extend a bit, so I slowed the reading, I savored the words ... I save my pleasure ... and then I can no more! I want so much to know the end ... but at the same time, I do not want it to end! Grrr ... Terrible dilemma ... I always crack, a sign on my forehead: "Beware, active zone, not cross under any circumstances!" Basically, I do not see anyone, not talking to anyone, the phone does not ring, it is neither day nor night ... a story takes me ... and if my children have the misfortune to be hungry, they have to find a way to eat, I am devouring tHE END of my book ...
Then in the silence of this, when all the words are silent, when you have no other choice than to close the book, there's this huge void, this end as a little death, this time between two... Strange ... no more here and not elsewhere ... So! Quick, quick ... I think greedily the next book, the next show ... the one I'll choose or choose me ... I walk in the rays of my inner bookstore or I run to the Forum ... French Book on Wheels has unfortunately never posed in front of my house, I probably should blow them this idea, the view is beautiful ;-) Go again ... my head is already full of more ... shh ...
Grâce à l'enthousiasme et au soutien du Uwa French Club, je suis heureuse de pouvoir vous annoncer les représentations d'Antigone au Dolphin Theatre à Uwa, les 11 et 12 mars prochain à 19:30. Je travaille depuis plusieurs mois à mettre en scène cette pièce de théâtre en français avec des acteurs en majorité australiens. Le casting est composé de personnes d'âge et de niveau de français très différents, pourtant après des mois et des mois de travail sur la mémorisation du texte, le placement de la voix, la prononciation et bien d'autres choses, ils sont enfin prêts !
Thanks to the enthusiasm and support of the UWA French Club, I am pleased to announce the performances of Antigone at the Dolphin Theatre, the 11th and 12th of March at 7:30pm. I have been working for several months to stage this French drama with mainly Australian actors. The cast is made up of people of very different ages and levels of French, yet after months and months of memorising the text, vocal and pronunciation training, and many other things, they are finally ready!
Thanks to the enthusiasm and support of the UWA French Club, I am pleased to announce the performances of Antigone at the Dolphin Theatre, the 11th and 12th of March at 7:30pm. I have been working for several months to stage this French drama with mainly Australian actors. The cast is made up of people of very different ages and levels of French, yet after months and months of memorising the text, vocal and pronunciation training, and many other things, they are finally ready!
Quelques mots sur la pièce / A few words on the play
"Le pendule du monde est le coeur d'Antigone" / “The world’s pendulum is Antigone’s heart”. M. Yourcenar. Feux
Antigone est la fille et la soeur d'OEdipe. Ça commence compliqué ! Elle est aussi la soeur d'Ismène et des jumeaux : Polynice et Etéocle. À la mort du père/frère Oedipe roi, les deux frères s'entretuent pour le trône ! Créon, le nouveau roi décide alors d'honorer la dépouille de l'un des frères et de laisser pourrir l'autre. Ah pouvoir quand tu nous tiens ! Bien sûr, quiconque bravera sa décision sera puni de mort. Antigone n'a pas d'autre choix que de passer outre ce décret et d'honorer la dépouille de son frère au péril de sa vie... Bon là c'est sûr, nous sommes en pleine tragédie. Une tragédie qui se résume à quelques mots et qui va pourtant être un des thèmes fondateurs de nos sociétés occidentales. L'Auteur avec un A majuscule de cette Antigone est Sophocle. Il l'écrit environ 400 avant JC. Whaou ! Et pourtant son Antigone n'a pas pris une ride. Elle continue de vivre et de mourir depuis des siècles. On la réécrit, on la peint, on la sculpte, on la filme, on la réécrit encore, sous l'occupation ou bien au Liban, ici et ailleurs, de glaise ou de lumière, elle passe de coeur en coeur et n'en finit jamais de mourir. Quant à son frère/père aveugle il continue de faire couler des litres d'encre et de complexe. Cette étrange fratrie fait toujours, en 2016, battre les coeurs révoltés par l'injustice.
J'ai choisi d'adapter la pièce de Jean Anouilh pour plusieurs raisons : La première c'est la longueur du texte, n'oubliez pas que les acteurs de cette performance ne sont pour la plupart ni acteurs, ni francophones. Le défi était déjà immense. Ils méritaient bien que je les épargne un peu. J'ai donc fait quelques coupes... Pardon Jean ! Je crois aussi que j'ai vieilli, son Antigone est un peu trop adolescente à mon goût d'aujourd'hui, il lui manque une certaine dimension. Cette dimension humaine, profonde, lumineuse je l'ai trouvée dans les romans d'Henry Bauchau : Oedipe sur la route et Antigone. J'aime passionnément ces deux livres. Et puis, j'ai découvert une Antigone que je ne connaissais pas, chez Marguerite Yourcenar. Elle est aussi venue hanter la scène de son battement de coeur si pur. Ces livres vous intéresse, c'est par ici: Le Forum.
Antigone is both the daughter and sister of Oedipus. It’s complicated from the beginning! She is also the sister of Ismene and of the twins: Eteocles and Polynices. Following the death of the father/brother Oedipus, the brothers kill each other for the throne! Creon, the new king, decides to honour the remains of one of the brothers and leaves the other to rot. Ah power, when you have a hold on us! Of course, anyone who defies Creon’s decision will be put to death. Antigone has no choice, she ignores the decree and honours the remains of her brother, risking her own life… Well, by now we are obviously in a tragedy. A tragedy that can be summarised in a few words but would come to be one of the founding myths in Western society. The Author with a capital A of that Antigone is Sophocles. He wrote it in about 400 BC. Wow! Yet his Antigone has not aged. She has continued to live and die for centuries. Rewritten, painted, sculpted, filmed, and then rewritten again, under occupation or in Lebanon, here and elsewhere, with clay or light, she goes from heart to heart and never finishes dying. As for her blind brother/father, he continues to spill gallons of ink and complexes. These strange siblings remain, in 2016, beating hearts outraged by injustice.
I chose to adapt the play of Jean Anouilh for several reasons: First, the length of the text. Remember that the actors in this performance are mostly neither actors nor French. The challenge was already immense. I needed to spare them a little! So I made a few cuts. I also have gotten older and Anouilh’s Antigone is a bit too adolescent for my tastes today, she lacks a certain depth. This human dimension, deep and light, I found in the novels of Henry Bauchau: Oedipus on the Road and Antigone. I love both books passionately. And then I discovered an Antigone that I did not know, in a book by Marguerite Yourcenar. She too had come to haunt the scene of this most pure heartbeat. Interested by this book, follow this link: Le Forum
J'ai choisi d'adapter la pièce de Jean Anouilh pour plusieurs raisons : La première c'est la longueur du texte, n'oubliez pas que les acteurs de cette performance ne sont pour la plupart ni acteurs, ni francophones. Le défi était déjà immense. Ils méritaient bien que je les épargne un peu. J'ai donc fait quelques coupes... Pardon Jean ! Je crois aussi que j'ai vieilli, son Antigone est un peu trop adolescente à mon goût d'aujourd'hui, il lui manque une certaine dimension. Cette dimension humaine, profonde, lumineuse je l'ai trouvée dans les romans d'Henry Bauchau : Oedipe sur la route et Antigone. J'aime passionnément ces deux livres. Et puis, j'ai découvert une Antigone que je ne connaissais pas, chez Marguerite Yourcenar. Elle est aussi venue hanter la scène de son battement de coeur si pur. Ces livres vous intéresse, c'est par ici: Le Forum.
Antigone is both the daughter and sister of Oedipus. It’s complicated from the beginning! She is also the sister of Ismene and of the twins: Eteocles and Polynices. Following the death of the father/brother Oedipus, the brothers kill each other for the throne! Creon, the new king, decides to honour the remains of one of the brothers and leaves the other to rot. Ah power, when you have a hold on us! Of course, anyone who defies Creon’s decision will be put to death. Antigone has no choice, she ignores the decree and honours the remains of her brother, risking her own life… Well, by now we are obviously in a tragedy. A tragedy that can be summarised in a few words but would come to be one of the founding myths in Western society. The Author with a capital A of that Antigone is Sophocles. He wrote it in about 400 BC. Wow! Yet his Antigone has not aged. She has continued to live and die for centuries. Rewritten, painted, sculpted, filmed, and then rewritten again, under occupation or in Lebanon, here and elsewhere, with clay or light, she goes from heart to heart and never finishes dying. As for her blind brother/father, he continues to spill gallons of ink and complexes. These strange siblings remain, in 2016, beating hearts outraged by injustice.
I chose to adapt the play of Jean Anouilh for several reasons: First, the length of the text. Remember that the actors in this performance are mostly neither actors nor French. The challenge was already immense. I needed to spare them a little! So I made a few cuts. I also have gotten older and Anouilh’s Antigone is a bit too adolescent for my tastes today, she lacks a certain depth. This human dimension, deep and light, I found in the novels of Henry Bauchau: Oedipus on the Road and Antigone. I love both books passionately. And then I discovered an Antigone that I did not know, in a book by Marguerite Yourcenar. She too had come to haunt the scene of this most pure heartbeat. Interested by this book, follow this link: Le Forum
"Lumineuse, intrépide, féminine, l'Antigone d'Henry Bauchau s'inscrit avec force dans l'histoire de la réécriture du mythe. Il fallait sans doute un roman pour incarner les passions de la jeune mendiante qui, après après avoir suivi son père, le roi aveugle Œdipe, des années durant, prend contre toute prudence le chemin de Thèbes avec l'espoir d'empêcher la guerre entre les fils de Jocaste, ses deux frères tant aimés. Commence alors pour elle une suite d'épreuves, de doutes, de joies et de déchirements." 4eme de couverture Henry Bauchau. | "Bright, bold, feminine, Antigone by Henry Bauchau is a powerful presence in the history of the rewriting of the myth. It was, without doubt, necessary for there to be a novel which embodied the passions of the young beggar-woman who, after following for years her father, the blind Oedipus Rex, throws caution to the wind and takes the path for Thebes with the hope of preventing war between the sons of Jocasta, her two brothers beloved. Then begins for her a series of trials, doubts, joys and heartbreak. " 4th cover - Henry Bauchau |
Quelques mots sur les acteurs / Some words on actors
Encore des mots pour l'équipe artistique et technique/More words for the artistic and technical team
J'ai eu la chance d'avoir pour partenaires des gens merveilleux que je tiens à présenter chaleureusement ici :
I was fortunate to have wonderful people for partners and I would like to warmly present to you here :
Compositeur : Petro Vouris est un ancien étudiant de Waapa et un exceptionnel compositeur. Petro n'a économisé ni son temps, ni son talent pour composer une bande son exceptionnelle. Passionné de Grêce Antique, il sait mêler, entremêler et faire résonner les époques et les styles pour toucher le coeur !
Composer: Petro Vouris is a former student of WAAPA and exceptional composer. Petro has compromised neither his time nor his talent to compose his exceptional soundtrack. Impassioned by Ancient Greece, he mixes, intermingles and brings together the echoes of eras and styles to touch the heart!
Scénographe : Domitille Bastit, vient d'arriver à Perth avec son master en art de l'exposition et scénographie, et sa licence en d'histoire de l'art et archéologie. Mais, oh surprise, elle avait aussi dans son sac de Marie Poppins (elle est arrivée ici comme fille au pair) talent et générosité! Elle a construit de ses mains le décor de ce spectacle avec un budjet ridicule mais une passion débordante. Merci à Aurélien/hémon et à nounou/Sabine pour leur aide précieuse.
Set Designer: Domitille Bastit has just arrived in Perth with a Masters of the Art of Exhibition and Set Design , with her Bachelors in Art History and Archeology. And, oh surprise, she also has talent and generosity in her Mary Poppins’ bag (she arrived here as an “au pair”)! She herself has built the set for this show with a laughable budget but boundless passion. Thank you to Aurélien/Haemon and nanny/Sabine for their help.
Créateur lumière : Anaïs Asotoff travaille régulièrement avec UDS et n'a pas hésité à se lancer dans l'aventure Antigone avec ses lumières pour pinceaux. Je suis si pressée de les voir ! Eh bien non, je ne les ai pas encore vu, on en parle, on en parle mais il faut que j'attende le 10 mars pour les voir avec mes yeux, avant ça, pas d'accès au théâtre :-(
Light designer: Anaïs Asotoff regularly works with UDS and didn’t hesitate to embark on the Antigone adventure with her lights for brushes. I am so eager to see them! Well no, I haven’t seen them yet, we talk, we talk about it but I have to wait on March 10 to see with my eyes, before that, no access to the theatre :-(
Traduction et Surtitrage : Rowena Putland and Tamsin Moran, ont travaillé ensembles pour traduire au plus juste les parties du livre d'Henry Bauchau et ajuster le texte de Jean Anouilh. Tamsin, licenciée en langue et littérature française, s'est spontanément proposée pour ce dur travail. Elle a dû se familiariser avec le logiciel de surtitrage et participer à chaque répétition pour suivre au plus près le rythme des acteurs. Un grand grand merci Tamsin.
Translation and Surtitles: Rowena Putland and Tamsin Moran, worked together to translate as accurately as possible parts of the book of Henry Bauchau and adjust the text of Jean Anouilh. Tamsin has a degree in French language and literature, and spontaneously nominated herself for this hard work. She has become familiar with the surtitling software and participates in each rehearsal to follow as closely as possible the pace of the actors. A huge thanks Tamsin.
Régisseur : Daniela Da Costa, celle sans qui tout ce monde serait perdu ! Quel travail difficile elle doit faire. Elle est la pierre d'angle de ce fragile édifice ;-) Merci Daniela, je vois tes yeux et ton intelligence pétiller...
Stage manager: Daniela Da Costa, the one without whom this whole world would be lost! What hard work she has to do. It is the cornerstone of this fragile edifice;-) Thanks Daniela, I see your eyes and your intelligence sparkle ...
Photographe : Amélie Sulak, ses images parlent d'amour. Amour de l'image, amour des visages, amour de la lumière, amour du cadre, amour de l'émotion, amour du détail... D'amour et d'image, on en voudrait encore !
Photographer: Amelie Sulak, her images speak of love. Love of the picture, love of faces, love of light, love of..., love of emotion, love of detail ... D'amour et d'image, we would still want!
Video: Un immense merci à deux nouvelles venues en Australie: Carole et Pancha. Alerte talent ! J'ai rencontré Carole, elle m'a proposé de faire une bande annonce pour la pièce, elle est venue avec une amie, elles ont filmé, monté et envoyé ce trailer... De la rencontre au trailer, il a dû se passer à peine une semaine. C'est ce qui s'appelle faire vite et très bien avec en plus de la bonne humeur sud-américaine!!!! + MERCI... et bonne chance. Visitez leur site: ondaphotography.com
Video: A huge thank you to two newcomers in Australia: Carole and Pancha. Talent Alert! I met Carole, she offered to make a trailer for the play, she came with a friend, they filmed, edited and sent this trailer ... Between the meeting and the final trailer it must have happened barely a week. So quick, perfect work and good mood ! Amazing!!!! Thanks and good luck. Visit their site: ondaphotography.com
Et puis tout le personnel du Dolphin Theatre et en particulier Elinor et sa grande gentillesse.
And all the staff of Dolphin Theatre and particularly Elinor and her great kindness.
I was fortunate to have wonderful people for partners and I would like to warmly present to you here :
Compositeur : Petro Vouris est un ancien étudiant de Waapa et un exceptionnel compositeur. Petro n'a économisé ni son temps, ni son talent pour composer une bande son exceptionnelle. Passionné de Grêce Antique, il sait mêler, entremêler et faire résonner les époques et les styles pour toucher le coeur !
Composer: Petro Vouris is a former student of WAAPA and exceptional composer. Petro has compromised neither his time nor his talent to compose his exceptional soundtrack. Impassioned by Ancient Greece, he mixes, intermingles and brings together the echoes of eras and styles to touch the heart!
Scénographe : Domitille Bastit, vient d'arriver à Perth avec son master en art de l'exposition et scénographie, et sa licence en d'histoire de l'art et archéologie. Mais, oh surprise, elle avait aussi dans son sac de Marie Poppins (elle est arrivée ici comme fille au pair) talent et générosité! Elle a construit de ses mains le décor de ce spectacle avec un budjet ridicule mais une passion débordante. Merci à Aurélien/hémon et à nounou/Sabine pour leur aide précieuse.
Set Designer: Domitille Bastit has just arrived in Perth with a Masters of the Art of Exhibition and Set Design , with her Bachelors in Art History and Archeology. And, oh surprise, she also has talent and generosity in her Mary Poppins’ bag (she arrived here as an “au pair”)! She herself has built the set for this show with a laughable budget but boundless passion. Thank you to Aurélien/Haemon and nanny/Sabine for their help.
Créateur lumière : Anaïs Asotoff travaille régulièrement avec UDS et n'a pas hésité à se lancer dans l'aventure Antigone avec ses lumières pour pinceaux. Je suis si pressée de les voir ! Eh bien non, je ne les ai pas encore vu, on en parle, on en parle mais il faut que j'attende le 10 mars pour les voir avec mes yeux, avant ça, pas d'accès au théâtre :-(
Light designer: Anaïs Asotoff regularly works with UDS and didn’t hesitate to embark on the Antigone adventure with her lights for brushes. I am so eager to see them! Well no, I haven’t seen them yet, we talk, we talk about it but I have to wait on March 10 to see with my eyes, before that, no access to the theatre :-(
Traduction et Surtitrage : Rowena Putland and Tamsin Moran, ont travaillé ensembles pour traduire au plus juste les parties du livre d'Henry Bauchau et ajuster le texte de Jean Anouilh. Tamsin, licenciée en langue et littérature française, s'est spontanément proposée pour ce dur travail. Elle a dû se familiariser avec le logiciel de surtitrage et participer à chaque répétition pour suivre au plus près le rythme des acteurs. Un grand grand merci Tamsin.
Translation and Surtitles: Rowena Putland and Tamsin Moran, worked together to translate as accurately as possible parts of the book of Henry Bauchau and adjust the text of Jean Anouilh. Tamsin has a degree in French language and literature, and spontaneously nominated herself for this hard work. She has become familiar with the surtitling software and participates in each rehearsal to follow as closely as possible the pace of the actors. A huge thanks Tamsin.
Régisseur : Daniela Da Costa, celle sans qui tout ce monde serait perdu ! Quel travail difficile elle doit faire. Elle est la pierre d'angle de ce fragile édifice ;-) Merci Daniela, je vois tes yeux et ton intelligence pétiller...
Stage manager: Daniela Da Costa, the one without whom this whole world would be lost! What hard work she has to do. It is the cornerstone of this fragile edifice;-) Thanks Daniela, I see your eyes and your intelligence sparkle ...
Photographe : Amélie Sulak, ses images parlent d'amour. Amour de l'image, amour des visages, amour de la lumière, amour du cadre, amour de l'émotion, amour du détail... D'amour et d'image, on en voudrait encore !
Photographer: Amelie Sulak, her images speak of love. Love of the picture, love of faces, love of light, love of..., love of emotion, love of detail ... D'amour et d'image, we would still want!
Video: Un immense merci à deux nouvelles venues en Australie: Carole et Pancha. Alerte talent ! J'ai rencontré Carole, elle m'a proposé de faire une bande annonce pour la pièce, elle est venue avec une amie, elles ont filmé, monté et envoyé ce trailer... De la rencontre au trailer, il a dû se passer à peine une semaine. C'est ce qui s'appelle faire vite et très bien avec en plus de la bonne humeur sud-américaine!!!! + MERCI... et bonne chance. Visitez leur site: ondaphotography.com
Video: A huge thank you to two newcomers in Australia: Carole and Pancha. Talent Alert! I met Carole, she offered to make a trailer for the play, she came with a friend, they filmed, edited and sent this trailer ... Between the meeting and the final trailer it must have happened barely a week. So quick, perfect work and good mood ! Amazing!!!! Thanks and good luck. Visit their site: ondaphotography.com
Et puis tout le personnel du Dolphin Theatre et en particulier Elinor et sa grande gentillesse.
And all the staff of Dolphin Theatre and particularly Elinor and her great kindness.
Le conflit Antigone-Créon est désormais, semble-t-il, une dimension à priori de la conscience intellectuelle et politique de nos démocraties. Comment expliquer autrement que ces légendes grecques antiques continuent à inspirer et à déterminer tant de nos réflexes culturels les plus fondamentaux ? | The Antigone-Creon conflict is now, it seems, an essential dimension of the intellectual and political awareness of our democracies. How else to explain the fact that these ancient Greek legends continue to inspire and underline many of our most basic cultural reflexes? |
Merci à tous ceux qui nous soutiennent / Thank you to our sponsors and partners
Un merci particulier à UWA Discipline Group of European Languages & Studies
et à tous les logos que vous voyez en bas de page ;-)
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